L’exploitation agricole de la famille PREDAL a été créée en 2006. Aujourd’hui, elle a évolué en GAEC, réunissant les parents et leurs enfants, et s’étend sur 249 hectares. La structure est dirigée par Dominique PREDAL, la mère, accompagnée de ses deux enfants, Coralie et François. L’activité principale de l’exploitation repose sur l’élevage allaitant ovin et bovin. Le GAEC PREDAL possède un troupeau de 600 ovins vendéens ainsi que 50 bovins de race Charolaise.
Les parcelles ont été choisies parce qu’elles représentent une unité foncière homogène mais aussi parce qu’elles proposent une topographie favorable. De plus elles ne sont pas irriguées et ne nécessitent pas de défrichement. Concernant la visibilité elles sont éloignées des habitations et une haie végétale sera créée le long de la frange nord du projet et permettra de masquer le champ même pour les vues proches.
C’est une façon de lier production agricole et énergétique. L’agrivoltaïsme a deux pré-requis : l’activité agricole doit rester majoritaire et le projet ne doit pas entrainer de baisse des rendements ni de pertes de revenus pour l’exploitant.
La protection des exploitations face aux aléas climatiques est l’un des grands atouts de l’agrivoltaïsme. En protégeant les élevages contre la grêle, les fortes chaleurs et la sécheresse des sols, il contribue à la résilience des systèmes agricoles et à favoriser le bien-être animal.
Le projet de la ferme agrisolaire du bois Boutaud a pour but de concilier agriculture et transition énergétique. Les structures agrivoltaïques apportant ombrage et confort aux troupeaux, elles favorisent le bien-être animal. Pour répondre aussi aux besoins de protection face aux aléas climatiques, les installations photovoltaïques protègent les sols et sécurisent la production. Le projet permet aussi de pérenniser l’exploitation et ouvre la possibilité d’investir pour de nouveaux équipements, d’étendre les ateliers tout en assurant la continuité de l’activité agricole. Enfin, il valorise un capital foncier structuré, facilitant la reprise et renforçant la résilience de l’exploitation.
Ce modèle incarne une agriculture tournée vers l’avenir, durable et ancrée dans son territoire.
Dans le cadre du projet de ferme agrivoltaïque, une démarche de concertation et de dialogue avec les riverains a été mise en place dès les premières phases d’étude. Notre objectif premier est d’informer de manière transparente, de recueillir les remarques des habitants et d’intégrer au mieux le projet dans son environnement paysager, agricole et dans son contexte local.
Réunion d’information sur la commune de Luchapt
Avant intégration paysagère
Après intégration paysagère
Avant
Après
Lancement du projet et
travaille sur l’implantation
Rencontre avec la commune
Relevés écologiques, paysagers et concertations locales
Séance d’information et finalisation des études
- Diversification des ateliers de production (bovin V, ovin et ENR)
- Mixité et lissage des revenus : meilleure rentabilité
- Ombre et fraîcheur pour l’animal et la végétation
- Maintien des prairies et protection contre les aléas climatiques
Développement d’une image respectueuse de l’environnement
Maintien de la production actuelle et amélioration de la gestion du pâturage
Les projets de fermes agrivoltaïques apportent des retombées économiques directes grâce à plusieurs taxes versées chaque année aux collectivités :
Une taxe d’aménagement, payée une fois lors de la construction.
Une taxe foncière, liée aux installations et au terrain utilisé.
Une contribution économique territoriale, versée chaque année par l’exploitant.
Une taxe spécifique au réseau électrique (IFER), calculée selon la puissance de la centrale.
Ces recettes participent au développement local et soutiennent les budgets des communes et intercommunalités.